Saison 1 - Episode 1 : Là où tout commence.
Après dix années de tentatives avortées, de lancements vite interrompus faute de temps, je me décide enfin à ouvrir J-Pinku (prononcer J-Pinkou), J pour Japon, Pinku pour rose.
L’idée m’accompagne depuis longtemps : explorer et partager un pan de la culture nippone consacré à l’érotisme et à la sexualité. Non pas de façon racoleuse ou obscène, mais avec curiosité, respect et un désir sincère de comprendre. Car si ma propre épouse originaire du Pays du Soleil Levant en ignore encore une grande partie, que dire alors des Occidentaux pour qui se monde demeure un mystère ?
Mon objectif est simple : chaque semaine, présenter une œuvre ou un sujet -qu’il s’agisse de cinéma, de littérature, de festivals ou de documentaires- afin de mieux saisir la richesse, la complexité et surtout les différences entre cette culture et la nôtre.
Je n’ai aucune prétention à tout savoir ni à m’ériger en maître à penser. Si j’ai appris une chose au fil de mes années passées au Japon et de ma vie partagée avec une Japonaise, c’est bien que plus je découvre, moins je crois savoir. Chaque rencontre, chaque film, chaque texte, ouvre une porte nouvelle.
Pour inaugurer ce voyage, je vous invite à découvrir ce haïku délicat (extrait des Haikus érotiques, aux éditions Picquier de Poche), accompagné d'un portrait de la sublime Naomi Tani, figure mythique des Roman Porno et du Pinku Eiga des années des années 70 au Japon.
Un premier aperçu, en clair obscur, de l'univers que vous pourrez explorer chaque semaine à travers les articles de ce blog.
Je vous souhaite un agréable périple, "derrière les portes roses du Japon".
Comme elle sent l'amour
ta peau inondée de sueur
sur le drap tout blanc !
A la semaine prochaine pour ouvrir ensemble, une nouvelle porte rose du Japon.
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