Parmi les œuvres les plus sulfureuses du studio Tōei, Le Couvent de la bête sacrée occupe une place à part. Réalisé par Norifumi Suzuki — l’un des maîtres du roman porno et du cinéma d’exploitation japonais — le film mêle sensualité, blasphème et mysticisme dans une ambiance à la fois baroque et dérangeante.
Entre les murs d’un couvent où se cachent plus de secrets que de prières, la jeune Maya (interprétée par Yumi Takigawa) découvre un univers de répression et de désir. Les crucifix se confondent avec les chaînes, la foi avec la tentation : un mélange explosif qui valut au film d’être censuré à sa sortie.
À mi-chemin entre le nunsploitation européen et la tradition du pink eiga, cette œuvre culte continue de fasciner par son audace visuelle et sa charge symbolique.
Une curiosité rare, aussi provocante que poétique, comme le disait si bien Jean-Pierre Dionnet dans son émission culte: Cinéma de quartier.
à suivre donc sur J-Pinku.fr

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